Pour finir un peu d’histoire.

Historiquement, ancêtres des kettlebells, les giryas auraient vu le jour au 16ème siècle. Il s’agirait de boulets de canon que les marchands russes auraient récupérés et transformés en y ajoutant des poignées afin de les manipuler plus facilement. Ces giryas, d’un poids de 16,38 kilos, soit l’équivalent d’un pood russe, servaient alors dans le cadre de transactions commerciales. A la fin du 19ème siècle, le docteur Vladislav Kraevsky propose une seconde vie à ces giryas en intégrant leur utilisation dans le cadre de programmes de conditionnement physique. 

En 1948, la pratique se codifie et les premières compétitions de Girevoy apparaissent. En 1974, cette discipline est officiellement déclarée comme le sport ethnique de la Russie, puis en 1992, deux fédérations internationales voient le jour : l’International Girya Sport Federation (IGSF) et l’International Union of Kettlebell Lifting (IUKL).

Les épreuves officielles regroupent alors trois mouvements de base : le jerk (jeté), le snatch (arraché), ainsi que le long cycle (épaulé jeté).

Trois giryas sont utilisées selon l’âge, le sexe et le niveau des pratiquants : 16 kg (1 pood), 24 kg (1,5 pood) et 32 kg (2 poods).

Depuis le début des années 2000 le Girevoy s’est démocratisé et la girya a progressivement laissé place à l’appellation kettlebell.

Depuis, de nombreuses stars ont adopté cet outil d’entraînement et en on fait la promotion, ce qui a permis de populariser son utilisation dans le monde entier.